Elle décrit son parcours comme atypique. Mais ce qui frappe surtout dans ce parcours et dans l’approche de l’enseignement des mathématiques qu’a développée Houria Lafrance, c’est la dimension artistique et créative. Professeure de mathématiques au collège dans la région toulousaine et fondatrice de l’association « Les Maths en Scène », Houria Lafrance se passionne autant pour sa discipline que pour le théâtre ou l’astronomie. Professeure engagée, elle a à cœur de faire aimer les maths à ses élèves, mais aussi la culture mathématique, et la culture au sens le plus large et généreux possible. Son crédo : « faire exister les mathématiques là où on ne les attend pas ».

Avec lucidité, humanité et un entrain communicatif, la professeure de mathématiques née dans le nord de la France revient sur son enfance dans un milieu modeste où les parents ne savaient peut-être ni lire et écrire mais ont su donner le goût d’apprendre à leurs enfants. Houria Lafrance évoque avec la même simplicité ses échecs et ses capacités de persévérance et de travail.

Grâce à la chronique « Médiation scientifique » d’Adrien Rossille, la professeure de mathématique aborde aussi la dimension citoyenne de l’association « Les Maths en Scène » qu’elle a fondée en 2017 et qu’elle préside toujours.  Car l’idée qu’elle défend est aussi celle de donner confiance en eux aux jeunes, notamment grâce à des concours d’éloquence scientifique. Et ce, quelles que soient leurs origines sociales ou ethniques. « Je sais bien qu’ils ne deviendront pas tous mathématiciens, mais ils deviendront tous citoyens », dit-elle avec clairvoyance et conviction.

Information

Pour aller plus loin

  • Le site web de l’association Les Maths en Scène
  • Le compte Twitter d’Houria Lafrance pour se tenir informé de l’actualité de l’association
  • Un portrait d’Houria Lafrance publié dans Challenge
  • Une vidéo replay de la conférence “Les mathématiques pour sauver la démocratie” de Jean-Baptiste Aubin, dans le cadre du festival Les Maths dans tous leurs états 2021.

Générique

  • Production : Hélène Delye pour l’Institut Henri Poincaré
  • Chronique « médiation scientifique » : Adrien Rossille, Institut Henri Poincaré
  • Direction des programmes et coordination : Marion Liewig, Institut Henri Poincaré
  • Réalisation et mixage : Perle Production / Octopus studio de production sonore
  • Musique et habillage sonore : Valentin Marinelli et Clément Barbier, Studio MBC