D’une certaine manière, Jihane Maalmi a découvert son métier d’ingénieure de recherche en le pratiquant.  Membre du Laboratoire de Physique des 2 Infinis Irène Joliot-Curie du CNRS, de l’Université Paris-Saclay et de l’Université Paris-Cité, elle a d’abord rêvé de devenir professeure de mathématiques avant d’intégrer l’école d’ingénieur·es en électronique CentraleSupélec.

Dans cet entretien, Jihane Maalmi revient sur son parcours, du Maroc à la France en passant par le lycée français de Rome et les classes préparatoires du lycée Saint-Louis à Paris. Après avoir travaillé au service d’aéronomie du CNRS à la construction du satellite Picard dédié à l’observation et l’étude du Soleil, elle rejoint l’IJCLab (Laboratoire Irène Joliot-Curie). Sa mission consiste aujourd’hui à réaliser des systèmes électroniques et des logiciels pour le contrôle et la lecture de données des détecteurs pour la physique des particules.

Avec précision et toujours de manière didactique, Jihane Maalmi explique son travail d’ingénieure de recherche spécialiste des détecteurs de particules en dialogue avec Adrien Rossille, qui consacre sa chronique « médiation scientifique » à ces détecteurs de l’infiniment petit.

L’ingénieure de recherche, qui est aussi ambassadrice du programme du CNRS « la science taille XX Elles » visant à promouvoir la place des femmes en sciences, aborde aussi des sujets plus politiques. Parmi eux, la place des femmes en sciences, en ingénierie, en électronique et en informatique ; mais aussi, plus globalement, les raisons qui expliquent la pénurie d’ingénieurs et d’ingénieures en France, notamment dans la recherche publique.

Information

Pour aller plus loin

Générique

  • Production : Hélène Delye pour l’Institut Henri Poincaré
  • Chronique « médiation scientifique » : Adrien Rossille, Institut Henri Poincaré
  • Programmation : Sylvie Benzoni, Elodie Cheyrou, Dominique Mouhanna, Adrien Rossille
  • Réalisation et mixage : Perle Production / Octopus studio de production sonore
  • Musique et habillage sonore : Valentin Marinelli et Clément Barbier, Studio MBC