Stefano Bianchini

Stefano Bianchini qualifie lui-même son profil d’hybride, dans le sens où il est à la fois ingénieur, statisticien, et économiste. C’est d’abord du côté des mathématiques qu’il s’est tourné lors de son cursus à l’université de Brescia (Italie) avant de s’orienter et se spécialiser en économétrie lors de son doctorat à l’université de Pise. Il choisit ensuite l’université de Strasbourg, où il est aujourd’hui rattaché en tant que chercheur en économie des sciences et de l’innovation. Il y est aussi responsable du Master « Data science pour l’économie et l’entreprise du futur ».  Porté par son sens de l’humour et par son habilité pour la transmission, le chercheur revient ainsi sur son parcours et livre quelques anecdotes surprenantes dont un travail de recherche visant à développer des modèles mathématiques pour « quantifier la qualité pédagogique des enseignants universitaires » !

Parallèlement à ses activités académiques, Stefano Bianchini participe à plusieurs groupes d’experts à la Commission Européenne et à l’OCDE, sur les questions liées aux transformations socio-économiques induites par l’intelligence artificielle et la science des données, notamment sur leurs implications environnementales. C’est sur ce sujet passionnant que porte le focus de la chronique « médiation scientifique » d’Adrien Rossille qui s’appuie sur une conférence donnée par Stefano Bianchini au Centre des Cultures Numériques de l’Université de Strasbourg.

En dernière partie d’émission, le chercheur italien, toujours soucieux de montrer par des exemples concrets les applications des modèles mathématiques dans les problèmes économiques et sociaux, revient sur les différents paramètres complexes qui peuvent permettre d’analyser et parfois « prédire » les crises économiques majeures comme celle de 2008.